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Naples, Italie – EUROPE TRIP #2.2

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Dimanche 18 mars, c’est déjà l’heure de quitter Rome en direction de Naples plus au sud. On s’est levés tôt ce matin et on profite de loger en rez-de-chaussée pour prendre le temps de ranger plus sérieusement toutes nos affaires dans le Van. Notre départ d’Hossegor s’est fait un peu à la hâte et à Valence nous n’avions pas eu la chance de pouvoir nous garer face à l’appartement, on est donc bien content de pouvoir optimiser le Tetris qui se passe à l’arrière d’Ernest.

Le moment est venu de prendre la route et nous sommes un peu tristes de quitter Rome si rapidement. Même si la météo n’était pas toujours de notre côté pendant ces quinze jours, on a vraiment apprécié l’ambiance de la ville, ses monuments et son architecture – sans parler du quartier de Pigneto qu’on a adoré -.

En partant vers Naples, nous n’avons aucune idée de ce qui nous attend mais on espère tous les deux retrouver un peu de soleil, un certain calme et la « légèreté » d’une ville du sud -la dolce vita, en quelque sorte -. Soyons honnêtes, on s’est un peu avancé.

Naples : Ambiances et impressions

Bon, quand je dis Naples, ce n’est pas tout à fait exact. Pour des raisons pratiques, on choisit de s’installer à Torre Annunziata qui, depuis notre ordinateur, nous semble être un très bon compromis pour facilement visiter la région tout en logeant dans un coin assez calme et en bord de mer.  Cette petite ville italienne est située juste au sud du Vésuve, à moins de quarante-cinq minutes de route des villes que nous voulons découvrir telles que Sorrento, Positano, Capri, Pompéi et bien sur Naples. Donc, sur le papier, ça semble plutôt idéal.

Malheureusement, la réalité est tout autre. On arrive dans une ville fantôme (en plus, en plein mois de mars, c’était vraiment désert), peu accueillante, voire même inhospitalière. Comparé à Rome, c’est sûr que ça nous change de décor : la ville est assez sale, froide, triste, les Italiens du sud conduisent encore plus mal que les Italiens du nord – on ne savait pas que c’était possible -, bref, l’endroit n’a vraiment rien de charmant, son bord de mer est complètement bétonné et pour ne rien arranger la pluie ne semble pas vouloir nous lâcher. Pour mieux cerner l’ambiance dans laquelle on était, une petite rétrospective s’impose :

15h31: L’accueil dans le logement n’est pas des plus accueillante (on nous avait dit OK pour Charlie, et en arrivant l’hôte nous a clairement fait comprendre que sa présence dérangeait…) mais on fait avec, on décharge nos affaires. L’appart est en rez-de-chaussée donc très sombre, il y fait un froid polaire, et il n’y a quasiment pas de cuisine. Bon, ce sera camping.

17h15: Ça fait une heure que je tourne dans le quartier pour trouver une place pratique pour Ernest. La conduite italienne n’est définitivement faite ni pour moi, ni pour notre gros van.

20h45: On n’a pas fait les courses, on cherche désespérément une supérette ouverte dans cette ville morte. Finalement, on s’avoue vaincu et on s’arrête dans le seul restau ouvert de la ville. Pas de chance pour nous, c’est immonde.

23h12: La journée à été longue, froide, et un peu triste. C’est l’heure de reprendre des forces avec une bonne nuit de sommeil. Ou pas.

03h44: Gling, GLing, GLOng, GLINNG … – Réveil en sursaut – « Mel, je crois que quelqu’un essaye de forcer notre porte, Charlie, attaque ! ». Pendant que  Charlie reste caché avec Mel dans le lit, je m’approche de la fenêtre et vois un homme se débattre avec les barreaux de celle-ci. Je tape sur la vitre à plusieurs reprises et l’homme finit par partir. On retourne se coucher, pas très sereins.

08h27: Mais que s’est-il passé cette nuit ? Je finis par sortir de l’appartement et comprends rapidement que nous avons bien été cambriolés. Le voleur s’est enfui avec la jardinière qui était pourtant cadenassée aux barreaux de notre fenêtre… (drôle de ville, sérieux)

*Horaires non contractuels

Après cette arrivée un peu morose et peu commune, on se remotive et on décide de commencer par la visite de Napoli. Nous choisissons de nous y rendre en train ce qui est plutôt une bonne solution car le trajet est très rapide, les trains réguliers et nous évitons la galère du parking en ville – et la conduite italienne, aussi -.

On arrive à la Gare Centrale et on décide de se rendre directement à pied au centre historique. Nous sommes rapidement plongés dans l’ambiance Napolitaine grâce au linge suspendu entre les bâtiments, aux Vespas qui klaxonnent et slaloment entre les piétons mais surtout au travers des petits commerces de bouche qui sont pris d’assaut.

La balade se poursuit – la pluie est encore de la partie – après un arrêt rapide pour goûter l’une des fameuses pizzas Napolitaines au restaurant « Pizzeria 900 », on se dirige vers le « Quartieri Spagnoli » qui, même si très proche du centre historique, est plus calme et aéré que ce dernier. On s’arrête une nouvelle fois pour se mettre au chaud et recharger les batteries avec un petit goûter et un cappuccino bien mérité.

La pluie ne semble pas vouloir nous laisser de répit, il pleut maintenant des trombes d’eau. On décide tout de même de poursuivre la visite pour jeter un oeil à la « Piazza del Plebiscito » ainsi qu’au « Castel Nuovo » qui sont tous deux de superbes monuments, mais le coeur n’y est plus : on est transis et trempés.  On décide alors de faire demi-tour, et on se met en route pour rejoindre la gare. De retour, on allume le seul petit chauffage d’appoint du logement et on reste bloqués là quelques minutes le temps pour nos corps de revenir à bonne température. On check rapidement la météo, et là c’est le drame : De la pluie et du froid quasiment chaque jour. Nous qui voulions visiter Capri et même Positano, on commence à se demander si ça en vaut la peine après l’expérience un peu chaotique du jour…

Et pourtant, je suis persuadé que Naples est vraiment une ville pleine de charme et qu’il doit y faire bon vivre. Mais pour apprécier son ambiance, un minimum de soleil est requis, car sous la pluie, on en garde un souvenir un peu gris et terne… Le charme Italien n’a pas vraiment eu l’occasion d’opérer.

 

LES COUPS DE ♡ NAPOLITAINS

Cette ville n’a pas eu l’occasion de nous charmer totalement mais voici ce que nous avons tout de même apprécié malgré la pluie :

  • Les rues étroites du centre historique mais attention ce n’est pas toujours 100% piétons donc ne vous étonnez pas de vous faire klaxonner,
  • Manger une vraie pizza Margarita faite avec amour. « L’Antica Pizzeria da Michele » semble être une adresse incontournable,
  • Les alentours du Palais Royal de Naples et plus particulièrement la « Piazza del Plebiscito ».

 

 

Malgré ce début un peu foireux, on décidera tout de même de retenter notre chance avec la visite de Positano et de Capri cette même semaine. Et c’est grâce à ses deux villes qu’on a enfin réussi à apprécier le Sud de l’Italie et à se laisser porter par son charme et son ambiance… L’article sur Capri et Positano est juste ici !

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