
Si vous avez suivi notre aventure précédente à Naples, vous savez notre arrivée n’était pas vraiment de tout repos et que la visite de la ville sous la pluie nous a complètement glacée les os au point de nous faire rentrer plus tôt que prévu. Heureusement, sur la côte Amalfitaine il n’y a pas que Naples qui vaut le détour.
Nous avons donc scruté avec attention la météo des prochains jours pour organiser une excursion sur l’île de Capri mais aussi une balade dans le magnifique village à flanc de falaise : Positano. Pompéi faisait également partie du programme, mais lorsque nous avons décidé de le faire nous sommes arrivés trop tard et n’avons pas pu acheter de billet…
Positano : Village coloré et escarpé
Départ tôt ce matin, toujours depuis Torre Anunziata, pour se rendre à seulement 40 km plus au sud dans ce petit village de pêcheur. Sur le papier ça semble assez proche, mais le trajet pour rejoindre Positano de fait sur de petites routes de montagne qui longent en grande partie la mer et il nous faudra presque 1h30 pour nous y rendre.
Aucune inquiétude sur l’état de la route, en revanche la conduite des Italiens reste un mystère et on assiste à une nouvelle pratique douteuse : se faire doubler dans un virage sans aucune visibilité à près de 90km/h… La partie la plus intéressante de la route est le dernier tronçon, après le village de San-Pietro. Elle est construite dans la falaise avec une vue exceptionnelle sur la mer jusqu’au village de Positano. On vous conseille de vous arrêter de temps en temps sur le bord de la route – de petits parkings sont aménagés – pour prendre quelques photos et admirer le village de plus loin.
Depuis ce matin la météo nous préoccupe pas mal et à chaque nouveau nuage durant notre trajet on se demande si on va faire un remake de notre visite de Naples. Heureusement pour nous, le soleil fait son apparition lors des derniers kilomètres et ce sera comme ça pour toute la journée.
À notre connaissance il est seulement possible de se rendre à Positano par bateau – durant la belle saison – ou par voiture. Le village étant de plus en plus prisé mais toujours aussi petit, garer la voiture est une vraie galère. Nous avons trouvé un peu partout des parkings à des prix exorbitants – entre 5 et 10€ de l’heure – dans lesquels vous laissez les clés au personnel qui joue à Tétris toute la journée pour faire rentrer le maximum de voitures dans des espaces extrêmement réduits.
Notre conseil, c’est de ne pas tenter de trouver une place dans la rue, car le village est à sens unique et très étroit. Nous avons donc laissé Ernest dans le premier parking à l’entrée du village – plus on descend dans le village plus c’est cher – et avons terminé le trajet à pied. On s’est engouffré dans une petite rue piétonne escarpée et pleine de charme qui nous a emmené directement au coeur du village.
Positano est vraiment un village atypique et charmant, on s’y est attardé pendant deux ou trois heures avant de partir déjeuner Chez Black. Ce restaurant est une institution à Positano, on y mange une grande variété de plats surtout à base de poisson avec une vue imprenable sur la mer. Ce n’est pas donné, certes, mais ça semblait être le cas dans la plupart des restaurants du village.
Puisqu’une image vaut mille mot, je vous laisse avec une petite sélection de photos de notre journée dans ce petit village coloré d’Italie.
Capri & Anacapri
Après cette journée à Positano, on profite de ce petit bout de soleil pour organiser dès notre retour la journée de demain que nous passerons sur l’île de Capri.
Comme nous sommes hors saison, le plus simple pour se rendre sur l’île est de prendre le ferry depuis le port de Naples. Nous prenons donc le premier bateau de la journée et choisissons de nous rendre sur place avec Ernest pour éviter de perdre trop de temps dans les transports en commun.
La traversée et l’arrivée sur l’île ne se passent pas dans d’excellentes conditions car, même si nous sommes fin Mars, une nuée de touristes nous accompagne et tout le monde se bouscule. En débarquant, nous décidons donc de ne pas nous joindre à eux dans les bus ou le funiculaire qui les transportent jusqu’au centre de la ville de Capri. Nous voilà donc sur un petit sentier qui grimpe pas mal alternant pente raide et escaliers taillés dans le béton. Nous sommes vite essoufflés, mais l’ascension est vraiment très agréable en plus d’être bien balisée, et quelle satisfaction lorsque nous arrivons enfin sur la place centrale de Capri. La foule s’est un peu dispersée dans toute l’île ce qui nous redonne un peu d’entrain et d’énergie.
On décide de prendre un bus en direction d’Anacapri pour profiter du côté un peu plus authentique. Encore une fois il semble que nous ayons fait le bon choix, car la grande masse de touristes semble rester sur Capri même. Avec ce beau soleil, Mel et moi profitons des petites ruelles d’Anacapri dans les meilleures conditions possibles.
Nous passons la journée complète à flâner sur l’île, complètement charmés. Elle est assez grande et il est possible de s’y « perdre » facilement en s’éloignant des principaux lieux touristiques. Voici une petite liste de ce que nous avons préféré sur l’île de Capri. Il est bien possible que nous y remettions les pieds un de ces jours tellement le cadre nous à plu.
- L’ascension à pied entre Marina Grande (le port) et Capri,
- Les jardins de la Villa San Michel et surtout le chemin qui longe la falaise,
- Errer dans les petites rues d’Anacapri,
- Les chemins fleuris au sud de la ville de Capri.